En ville Croquer des pains moelleux sur un banc de la place Bellecour, c’est un truc que j’aime bien finalement. Attendre des heures sous les branches scintillantes d’un grand arbre, sous les coassements inquiétants d’un corbeau, dans le soleil d’un après-midi citadin, c’est long, ça fout le dos en l’air …
Le grand bruit du monde
C’était hier. Dedans, le bleu, les perles rapportées de Venise, Murano, île bateau, jour de pluie, spaghettis à la Vongole, vin rouge. La chemise bleue, celle qui me fait me sentir deux, un peu de moi, un peu de moi, c’est toujours mieux, deux fois moi, deux fois mieux. C’est …
Mardi 25 mai, 11h00 – Printemps
Dedans, il fait bien chaud. Une petite tasse blanche dentelée de fleurs tendres contient, bien sage, un petit café d’encouragement. Plus encore que d’ordinaire, s’accrocher au café, son fumet, sa rondeur insolente, sa petite claque sur les joues, faut y aller, faut y aller… L’air frais des fenêtres grandes ouvertes …
Une île
Je ne sais pas comment je vais. Bien, il me semble, et puis des fois, non. Comment je vais, je le saurai plus tard, quand la période aura bougé. J’ai besoin de recul et de temps pour me voir avancer et quand je peine, c’est toujours en retard que je …
Demain, peut-être demain…
« Je m’ajoute à la fille un peu juste que je ne cesserai d’être.[…] « Je sème autour de la fenêtre un jardin de fortune, fait de pousses et de bourgeons arrachés à la ville; car déjà la terre me manque. J’ordonne les billes d’argile. J’ajuste chaque pot, que les rayons de …
Rêver, c’est se trouver soi-même
Il suffit d’une tasse de thé déroulant tranquillement son arôme, une première gorgée, chaude et fruitée, d’un oiseau chantonnant tout là-haut, sur le fil électrique, d’un nuage moelleux à la forme sympathique et d’un rose oreiller, d’un vent tout aussi doux qui caresse la peau souple des joues. Il suffit …
Lundi d’hiver
Oh la la , ça me rend triste ce blog où il n’y a personne. (Coucou Sandy aux mots doux, heureusement tu passes quelquefois prendre le thé 😉). Oh la la, ça me rend encore plus triste de ne pas écrire ici, comme si le fait qu’il soit désert soit …