J’ai passé la journée d’hier dans la foule et les gens. Un jour entier dans la ville provisoire, (pensée pour le livre bleu, pensée pour ZOE, pensée pour les oiseaux). Les voitures, le roulis, la musique. Puis les bureaux, les portes lourdes, les traces. J’ai souri de joie pure à …
J’ai embrassé le c(i)el
Je mentirais si je vous disais que vos retours ne me touchent pas profondément. Vos messages égrénés, là et ici, sont eux aussi des petites graines plantées qui me ravivent le coeur. Le monde est drôle et je peine à comprendre ce qui me fait douter. Mots, images, idées, joie …
Ce que je ramène, des villes
Avez-vous remarqué combien les choses ont pris de la valeur ? Une somme de petites choses, jusqu’ici quotidiennes et « normales » qui sont d’un seul coup devenues exquises et nécessaires : sortir se promener un peu, aller au cinéma oublier l’ordinaire, aller au restaurant avec des gens qu’on aime, boire un …
Echapper
Échappée belle aux derniers jours de l’été. Nos pantalons déjà, un pull, peut-être même une veste pour traîner dans les rues d’une ville inconnue . Sur les murs des visages et des corps. Un monde en noir et blanc comme j’aime tant. Partout, des portes bleues, des images, des postures, …
Carnet et canopée
Lundi. Je commence Ce qu’il faut de nuit. J’ai dévoré hier Le Sanctuaire, hop dernière page refermée avant le sommeil. La claque. Je prends un Doliprane avec un verre d’eau trop tiède. Tout est tiède ce matin, l’été s’échappe un peu par les fenêtres. Nous avons tous bien dormi, un …
Seule Venise
J’aime les romans qui racontent Venise. J’aime l’idée d’un train de nuit. J’aime l’eau, la brume l’hiver, les chocolats chauds, les col roulés et le papier journal au fond des bottes mouillées. J’aime la possibilité d’un amour. Un baiser sur un pont. Un flottement. Une lumière. Et tout cela sans …
L’eau sâlée guérit tout
J’ai vécu gamine au bord de la mer, sans jamais le voir. La maison dans laquelle j’habitais se trouvait à la périphérie d’une grande ville portuaire et je passais mon quotidien entre le collègue, puis le lycée et le bus qui me ramenait le soir à la cité dortoir. J’ai …
Première nuit après l’ailleurs
Depuis deux jours, retour à la maison. Passé le premier instant, quand la porte s’ouvre sur le dedans, endormi, sombre, frais où tout semble plus bas, distancié, différent. Ce moment magique qui dure quelques secondes où mon corps, mon regard, mes contours n’appartiennent plus à ce lieu, se sont défaits …