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La Femme Sauvage – part 2 –

Femmes qui courent avec les loups. Clarissa Pinkola Estés.

Je poursuis l’écriture de ce texte, petits bouts éparses de mes notes, celles que je prends en lisant mes bouquins. Ceux de ma quête, ceux du bien-être, ceux qui m’aident à chercher la femme que je suis. Je dépose tels quels les petits mots, les cf, les messages que je grave dans mes carnets au fil de mes lectures. Ici, la suite de Femmes qui courent avec les loups et de ce premier article que vous trouverez ici : La femme sauvage – part 1 – .

************ Les histoires *****************

L’AUTRE Notes du jeudi 30 avril 2020 – Je me sens drôle, à la porte d’une autre vie que je veux mais à l’accès compliqué, insurmontable même. J’ai du mal à voir vieillir mon homme, non dans son aspect physique mais bien plus dans une croyance de fin qui se rapproche, une idée d’affaiblissement, de disparition, d’absence. Il fait gris mais j’ai réussi à me lever tôt. Dans le jardin, les oiseaux semblent nombreux, ils font beaucoup de bruit.

  • Que nous soyons homme ou femme, il y a toujours dans la vie quotidienne un incident, un lapsus, un élément un peu étrange qui surgit pour nous faire oublier qui nous sommes (p 184). Notre esprit se laisse facilement accaparer par tout autre chose de « haute importance » que devons faire urgemment avant de réaliser ce que nous voulons Vraiment.
  • Que veux-tu ? Que désire ton être profond ?
  • Lorsque la nature sauvage de la femme monte des profondeurs et commence à s’affirmer; celle-ci se met à manifester des intérêts, des sentiments, des idées différents de ce qu’ils étaient auparavant.
  • Ceux qu’on ne peut entraîner vers des idées et des expériences nouvelles ne peuvent aller de l’avant, et cela alimente les sources de la douleur pour la femme.
  • Dans une même histoire d’amour, plusieurs fins interviennent. Et pourtant, dans les strates délicates de l’être que créent deux personnes en s’aimant, il existe un coeur, il existe un souffle. Lorsqu’un côté du coeur se vide, l’autre se remplit. Lorsqu’un souffle s’épuise, un autre commence. ( p 194-195)
  • Il ne faut pas négliger le rôle des cycles de transformation : le moment où les choses doivent mourir pour être remplacées par d’autres ( p 203 )
  • Aimer : cela veut dire « reste avec ». Cela veut dire émerger d’un monde de fantasmes pour entrer dans un univers où un amour durable est possible, face contre face,os contre os, un amour tout de dévotion. Aimer : c’est rester lorsque votre corps vous crie « fuis ».

LA FEMME SQUELETTE Notes du 1er mai 2020 C’est un matin tout gris où j’aimerais que personne ne me parle. Le jardin est trempé et les herbes hautes me mouillent les pieds. Dans le bol, je me suis servi un thé à la rose, celui rapporté du marché couvert si joli, à Londres. La pluie m’a rendue triste mais soudain, le soleil pointe son nez et je me sens mieux. Je viens d’ouvrir ce blog, et j’en reçois un accueil merveilleux : des tas de messages doux et encourageants. Je ne sais pas trop par où commencer, mais j’y vais, c’est sûr.

  • La femme squelette, c’est la part de sauvage, la part d’instinct, en nous et dans la relation avec l’autre : c’est comprendre que la « passion » n’est pas quelque chose qui nous « tombe » dessus mais une chose qui suit des cycles et qui nous est donnée. C’est une existence partagée, au fil de flux et de reflux, de commencements, de fins, qui peut créer le véritable amour.
  • Comprendre que l’amour n’est pas un lit de rose, c’est changer notre façon de voir et d’être, afin de refléter l’épanouissement plutôt que le dépérissement de l’âme.
  • Lorsqu’un minuscule os est déboîté, luxé, abîmé, l’intégralité de l’ensemble s’en trouve entamée, on traîne une existence boiteuse, l’amour alors, n’est plus possible ( p 213).
  • La peur ne saurait constituer une excuse valable : tout le monde à peur. Qui vit à peur.
  • Trois éléments font la différence entre vivre de par l’âme et vivre seulement de par le moi : – la capacité de sentir et s’initier à de nouveaux modes – une ténacité suffisante pour avancer sur une voie difficile – la patience d’apprendre, avec le temps, à aimer profondément. (Le moi aurait tendance à éviter d’apprendre, la patience n’est pas son fort, ni la persistance dans les rapports, ce n’est donc pas avec lui que nous aimons, mais bien avec l’âme sauvage).
  • Désenchevêtrer la femme squelette, chercher à rassembler ses os, c’est se poser des questions : – Que dois-je faire mourir un peu plus aujourd’hui de façon à créer un peu plus de vie ? – Qu’est ce qui doit mourir en moi pour que je puisse aimer ? – Qu’est ce que je crains qui n’est pas beau ? – En quoi le pouvoir du pas beau peut-il m’être utile aujourd’hui ? – Qu’est-ce qui doit mourir aujourd’hui ? Qui doit vivre ? – A quelle vie ai-je peur de donner naissance ? – Et si ce n’est pas aujourd’hui , quand est-ce ?
  • Il faut porter sur le monde le regard d’un esprit empli d’amour, d’un esprit connaissant et non celui d’un chien battu, d’un être pourchassé, d’un humain blessé et furieux. L’innocence se régénère dans notre sommeil. Malheureusement, la plupart des gens la rejette en se levant le matin, en même temps que la couverture. Il vaudrait mieux la garder avec nous, pour qu’elle nous tienne chaud.
  • Il est dit que tout ce que vous cherchez vous cherche aussi, depuis longtemps, et vous trouvera si vous restez tranquille. Quand ce sera fait, ne bougez plus. Attendez calmement de voir ce qui va arriver.
  • Il ne sert à rien d’attendre de se sentir suffisamment fort pour faire confiance, parce que ce jour ne viendra jamais.Il faut donc prendre le risque que notre instinct soit juste.

LA BANDE – Notes du mardi 5 mai 2020 – J’écris et lis bien au chaud dans un recoin de mon bureau, lovée dans le canapé, sous une couverture. J’ai un peu sommeil, je me suis levée très tôt. Je bois un café, je prends mon temps, je me préparerai tout à l’heure. Sur mon carnet, je liste mes réussites du moment. Je suis heureuse de tout ce calme intérieur que m’offre cette période de confinement. Je travaille tous les jours mais j’ai du temps, pour lire, penser, écrire, créer, avancer peu à peu.

Je continue à noter dans mon carnet les phrases qui me parlent, me secouent, m’interrogent, me guérissent :

  • Une mère non maternée peut avoir un psychisme tellement délabré qu’elle considère que personne, pas même un bébé, ne peut l’aimer. ( p255)
  • Même si l’on ne sait pas toujours instinctivement de façon précise où aller, l’instinct de CHERCHER jusqu’à ce que l’on ait trouvé demeure intact. (p260)
  • Artistes ! Pratiquez votre Art ! Ce qui bouge ne peut pas geler ! Alors bougez.
  • Rester auprès de ceux avec qui on n’a aucune affinité est pire que d’errer pendant quelques temps à la recherche des affinités d’âme et d’esprit dont on a besoin (p 265)
  • Accrochez-vous ! Vous trouverez ce que vous cherchez ! ( p 270)
  • Quand nous acceptons notre beauté sauvage, nous la mettons en perspective. (p 271)
  • Tuer la « creatura » intérieure, c’est tuer l’enfant. Je m’inquiètes toujours pour ceux qui sont trop bien élevés. ( p 276)
  • Vient le moment où le traumatisme appartient au passé : si nous ne dépassons pas l’étape de survie, nous n’utilisons que la moitié de notre énergie et de notre pouvoir sur le monde : la petite plante coriace qui, en dépit de tout, est arrivée sans eau sans engrais, sans soleil, à faire une courageuse, une jolie feuille… ( p 278.279)
  •  » Ne vous recroquevillez pas ! Ne vous faites pas toute petite si l’on vous qualifie de mouton noir ou de louve solitaire ! Rester en marge est la garantie d’une contribution originale, superbe et utile…
  • On vous a qualifié d’insolente, incorrigible, insurgée, effrontée, rebelle ? Vous êtes sur la bonne voie, la Femme Sauvage n’est pas loin !

A suivre, part 3 – très vite.

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